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  • François Bel

L’ostéopathie crânienne de Charlotte Weaver

Conférence à la mémoire de Sutherland 1998

Margaret A. Sorrel, DO.FCA

Publié in Cranial Letter, août 19981



La conférence à la mémoire du Dr Sutherland fut conçue pour honorer la mémoire de

William Garner Sutherland, un homme remarquable à qui nous devons l'immense majorité de nnotre compréhension actuelle du concept crânien. Cette année marque le centième l'anniversaire de la vision dans laquelle il perçut l’articulation sphéno-squameuse « biseautée comme les ouïes d'un poisson, indiquant la mobilité articulaire pour un mécanisme de respiration ».1

Son dévouement à l’élargissement des concepts élucidés par A.T. Still demeure aujourd’hui

encore pour nous qui consacrons nos vies professionnelles à l’ostéopathie, une source

d’inspiration. Le Dr Sutherland fut aidé et encouragé par un groupe d'étudiants passionnés

dont la plupart sont décédés mais dont quelques-uns sont encore parmi nous. Au moment

d’entamer notre second demi siècle académique, je voudrais que nous profitions de l'occasion offerte par cette Conférence à la mémoire de Sutherland pour nous pencher sur la vie et les contributions d'autres précurseurs en ostéopathie crânienne. Parmi les noms apparaissant souvent dans les premiers témoignages de l’enseignement du Dr Sutherland, on connaît Howard et Rebecca Lippincott qui publièrent en 1943 A Manual of Cranial Technique, Beryl Arbuckle qui dès 1944, aida Sutherland à enseigner, Chester Handy, Anne Wales et Paul Kimberly – tous ces noms sont pour nous familiers. À ces individus, qui osèrent suivre un penseur courageux, et à Harold Magoun, nous sommes reconnaissants.

À côté de ces noms familiers, il y eut une contemporaine de Will Sutherland, le Dr Charlotte Weaver qui, pour des raisons que j’ignore, est quasiment oubliée de notre histoire de l’ostéopathie crânienne. Bien que son approche du sujet fut différente, elle rechercha la

mobilité articulaire crânienne, publia, enseigna et traita les têtes de ses patients pendant la

même période que le Dr Sutherland.

Sa contribution au concept crânien, attira pour la première fois mon attention en 1994 lorsque, cherchant les joyaux des techniques ostéopathiques dans les premières éditions du Journal of AOA,2 j'ai remarqué que son nom apparaissait souvent dans l'index à la rubrique « crânien ». J’ai photocopié les articles que je pouvais trouver – treize entre 1936 et 1938.

Leur lecture éveilla mon intérêt et je voulus en savoir davantage. J’ai du mal à comprendre pour quelle raison je n'ai jamais entendu parler de cette femme qui apporta une contribution

tellement significative au concept crânien. Après lecture et analyse des articles, j'ai commencé à en savoir un peu plus à son sujet. Pourtant, ni l’American Osteopathic Association (AOA), ni l’Ohio State Osteopahic Association, ni son collège d’origine l’American School of Osteopathy (ASO) ne purent me fournir la date de sa mort ni la moindre information sur sa biographie, excepté sa date de naissance et celle de la remise de son diplôme. Je pensai que la seule chose que je pourrais découvrir serait la photocopie d’une photo d’elle tirée d’un yearbook.2

La bibliothèque de l’Akron/Summit Co me vint en aide et m’expédia des copies d'articles

qu’elle avait publiés dans les années 30 dans l’Akron Beacon Journal. Ils ne me permirent

cependant pas de localiser la date de sa mort plus précisément qu’entre 1950 et 1970, dates

d’interruption de son enregistrement sur l’annuaire téléphonique. J'essayai toutes les pistes

possibles ; le fichier généalogique de l’église Mormon, Internet, les registres de la sécurité sociale. J'écrivis au greffe de Paris (qu’elle évoque dans ses articles) où elle fit des dissections de crâne. Je contactai même les enfants du dernier survivant connu de son groupe d'étude.



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